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Thon Maker : joueur de basket qui gagne en puissance physique

Thon Marial Maker est un joueur de basket-ball professionnel soudanais qui évolue à la National Basketball Association (NBA). Il a fait ses études secondaires à l’Orangeville District Secondary School et a joué au basket-ball pour le Canada’s Athlete Institute. Ses performances au rebond, son niveau d’énergie, ses écrans, ses courses, ses contres constituent ses atouts majeurs.

L’intérieur est désormais plus puissant, ce qui lui permet d’avoir davantage d’impact au rebond et en défense. Pour le plus grand bonheur de son coach. En concurrence avec Christian Wood pour grappiller des minutes au poste de pivot derrière Andre Drummond, Thon Maker fait des progrès. Et c’est bien nécessaire car son coéquipier réalise une très bonne présaison (11.7 points et 5.7 rebonds par match), même si son contrat n’est pas encore garanti. Avec 6 points et 5.3 rebonds de moyenne en 16 minutes en trois matches, l’ancien intérieur des Bucks s’est notamment illustré dans la bataille physique.

« Je pense que Thon a probablement fait les deux meilleures semaines chez nos grands », estime Dwane Casey. « Ses performances au rebond, son niveau d’énergie, ses écrans, ses courses, ses contres ont été remarqués. Il est plus puissant, sur le haut de son corps. Cela l’aide pour sa confiance. Son équilibre est meilleur aussi. Face aux Cavaliers et Tristan Thompson, un des meilleurs rebondeurs et défenseurs de la ligue à son poste, il s’est bien débrouillé. J’ai été impressionné par son approche. Il a fait exactement ce qu’on attendait de lui. » Le Soudanais n’était pas le plus lourd sur la balance, autour de 100 kilos, il avait donc besoin de prendre du coffre pour être moins bousculé. « Je sens la différence, sur les écrans de retard notamment », constate-t-il. « Je peux monter verticalement sans être poussé. Je suis plus solide en défense, en un-contre-un. »

En revanche, il est encore discret offensivement. Il n’est pas maladroit dans cette présaison, au contraire (6/8 au total), mais il ne pèse pas énormément. On se souvient de sa maladresse à 3-pts (0/12) dans la série de playoffs contre les Bucks. Mais son coach ne s’attarde pas sur ce bémol offensif. « Il a également amélioré sa coordination entre les yeux et les mains, pour attraper la balle. Il ne perd pas autant le ballon que la saison passée. Mais je ne veux pas qu’il se concentre trop sur son shoot, beaucoup plus sur le rebond et les écrans. Si les shoots tombent dedans, tant mieux. Mais pour l’instant, mettons l’accent sur les écrans et les courses vers le cercle. C’est ainsi qu’il peut mettre la pression sur les défenses. »

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